Cette exposition se termine le 29 juillet au musée du quai Branly à Paris.
De tout temps de par le monde, des êtres ont eu pour fonction d"éveiller, d'ébranler, de rendre perceptible le monde invisible à travers des rituels, des statues, des masques...
Voici pour donner un avant-gout, et choisi pour nous, en Chine....
costume de gurtum Mongolie 19°- 20°siècle |
« Le nom de gurtum était donné à certains prêtres lamaïstes qui avaient la capacité d’entrer en transe pour maitriser, chasser les démons et prédire l’avenir. Ces devins magiciens vivaient la plupart du temps dans des monastères qui prenaient alors une importance particulière grâce à leur présence. Le gurtum était invité à participer à certaines cérémonies sacrées au début et ua milieu de l’année.
Selon la conception mongole, le lama est un personnage
mystérieux et craint, connecté aux déités les plus féroces. Par sa transe, il
acquiert des pouvoirs surnaturels, preuves de la manifestation de l’esprit
qu’il incarne alors.
Cet oracle porte plusieurs vêtements superposés. Le vêtement
supérieur est en brocart d’or décoré des quatre couleurs qui représentes les 4 éléments :
rouge, bleu, vert et jaune. Il porte sur la poitrine un miroir (melong) sur
lequel est gravé un mantra. Quand la transe est assez avancée, on fixe
solidement sur sa tête une coiffe très lourde ornée de 4 drapeaux et 3
bannières de victoire. Le lama se lève alors et prend une épée avec laquelle il
danse ; il effectue cette danse après chaque question qui lui est posée et
donne une réponse qui doit être interprétée. Lorsque la séance s’achève, il
perd connaissance. »
1 commentaire:
le samouraï japonais avait a peu prés le même style d habit
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