Le qi gong reprend les divers exercices
appelés antérieurement « pratiques
pour nourrir la vie » (Yangsheng) : massages, mouvements gymniques,
exercices respiratoires, procédés mentaux et spirituels. Ces techniques, destinées
à maintenir un individu en bonne santé et à accroître sa force vitale,
remontent à l’Antiquité.
Manuscrit
sur soie de Mawangdui, présentant quarante-quatre mouvements gymniques
Dynastie des Han (de 206 av. J.C. à 220 ap. J.C.)
Le terme de qi gong lui-même plonge ses racines dans
la tradition taoïste. On trouve sa plus ancienne occurrence écrite à l’époque
de la dynastie des Tang (619-907).
Au début du
XXème siècle, deux ouvrages utilisent le terme qi gong pour désigner la force issue des exercices sur le qi et son utilisation martiale. C’est en
1934 que l’on commence à considérer sa pratique comme une méthode de guérison,
ainsi qu’en témoigne ce livre de Dong Hao, Méthode
thérapeutique spécifique pour la tuberculose : le qi gong.
Mais le
véritable essor du qi gong date de
l’ère maoïste. En décembre 1955, le ministère de la santé chinois reconnaît
officiellement son intérêt thérapeutique. Sa pratique est enseignée dès lors
dans un certain nombre d’universités chinoises. La plupart des hôpitaux de
médecine traditionnelle des grandes villes emploient des médecins soignant par
le qi gong et enseignant ses
techniques.
Professeur Liu Guizhen, auteur de Qigong
liafo shixian, Application de la thérapie par le qi gong (1957)
Pendant la Révolution
culturelle (1966-1976), le qi gong
est réprimé et sa pratique devient clandestine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire